On arrive à une période où nos différents petits travaux prennent fin, c'est nouveau pour nous de terminer quelque chose et ça fait un bien énorme au moral !
Après le long et pénible calage de chaque plaque OSB, le résultat est là. Il n'y a pas trop d'imperfections sur les niveaux.
Voilà un aperçu final après grand nettoyage et rangement de tout notre bazard
Et quelques détails : La gaine d'aspiration de la VMC cuisine
Tracé au sol des futures portes
Il ne reste plus qu'à monter quelques cloisons et portes, des caissons de vélux. Pour cela on a passé le relai à une entreprise, ça nous repose un peu, et ça nous fait gagner 6 mois de travaux (vous l'avez compris, on n'est pas des rapidos)
Comme le plaquiste attaquera les cloisons à la mi mai, il faut qu'on ait terminé ce plancher à tout prix.
Cela commence par la pose d'un film pare poussière agraffé sur les bords. Ensuite on saupoudre de sable (1 cm) et on remplit à moitié de chanvre en vrac. Normalement ça devrait apporter une isolation phonique, on verra cela.
Bien sûr les solives ne sont pas de niveau et on doit tout recaler.
Heureusement, on dispose d'un super niveau laser rotatif Metland, mais on s'est rendu compte un peu trop tard qu'il n'était pas juste ... résultat, un écart de 1 cm sur 3 mètres, pas génial.
Le niveau transversal est bon et il faudra voir si on démonte ou pas sachant qu'il n'y a qu'à dévisser les plaques OSB. Faire et défaire, c'est toujours travailler, on commence à comprendre ce dicton.
La bonne vieille règle alu ou un niveau à eau fera bien l'affaire.
Les gaines électriques sont sortie à la base des futures cloisons, et il faudra percer les panneaux OSB pour les faire passer.
Pour avancer, on ne fixe pas la rangée de panneaux OSB avant d'avoir calé la suivante, ça laisse un peu de souplesse dans le montage.
Merci à Henri "anciennement de Revel" qui est repassé nous donner un coup de main sur ces travaux. Effectivement, plus on est et plus on avance vite, c'est toujours très appréciable.
Premier test en grandeur nature pour notre plafond du premier niveau,après maintes modifications.
On était partis sur un plafond de limoux avec des entrevous en briques cintrée ... mais trop cher et pas évident à commander,
Ensuite on a été séduit par le concept de plafondprovençal (moitié bois, moitié platre) ...
mais qui demande pas mal de boulot à faire soi-même,
et puis on n'a pas de vaisselier.
In fine, voici le concept retenu, qui tient à la fois du plafond à la française et du plafond provençal, et qui est très pratique à réaliser (en ayant au préalable rainuré les solives ...)
En guise de préparation, il faut faire une petite encoche dans la solive à la défonceuse. Comme ça, on peut caler la planche dans la rainure en face de l'encoche, faire pivoter et descendre la planche, avant de la faire coulisser vers le fond du casier.
Les planches 18 mm "brut de sciage" sont au prélables passées au badigeon de chaux (pour ne pas voir que du bois de partout).
On a aussi pu "recycler" des planches qui avaient bleuies et qu'on ne pensait pas réutiliser. Comme on n'a pas tout fini, vous pouvez voir la différence avec les planches sans chaux.
C'est fini, on a posé presque toutes les solives, avec le chevêtre de l'escalier et la trémie du conduit de fumées
On dit presque, car il en reste 6 ou 7 à poser sur les côtés lorsque les contreventements seront démontés. Il faudra aussi poser 2 ou 3 poteaux bois dans une future cloison pour étayer un côté de la trémie de l'escalier. Les solives ne sont que posées avec le système de queue d'aronde, on a donc cloué des attaches métalliques sur leur partie supérieure pour les bloquer. Les attaches sont découpées dans un rouleau de feuillard perforé de 50 mètres.
Vu de dessus :
Vu de dessous :
Merci à ceux qui sont passés nous donner un coup de main, sans qui on y serait encore : Dadou, Lolo, Pascale, JPS, Elie, Toni.
C'est parti, on pose les premières solives de notre plafond provençal.
Mais d'abord, on les pose sur quoi ?
Etbin sur des planches de 10 cm x 4 cm sur lesquelles on a au préalable taillé des encoches tous les 57,5 cm (scie + ciseaux à bois) et que l'on a cloué sur nos moises (26 cm x 8 cm).
Les encoches sont biaises pour accueillir les queues d'aronde des solives.
Les clous de 10 cm x 4,5 mm seront masqués par la partie basse des solives.
Et maintenant la solive pour la partie mâle
Pratiquement pas de commentaire sur cette réalisation qui s'opère après tracé à la scie (circulaire ou pas)
Résultat des courses
Guest stars : Pascale et Dadou
Remerciements : A Lolo grand pourvoyeur de rabot Makita A Raymond, mon charpentier reconverti en assistance téléphonique.
La suite en avril et mai, y'en aura pour tout le monde. N'hésitez pas à réserver à l'avance au 06 72 02 26 43.
PS : Pour ceux qui trouvent que c'est ballot de ne pas être avertis des nouveaux articles, il suffit de saisir votre adresse mèl dans la rubrique newsletter (colonne de droite) et de taper OK.
Etat d'avancement de la préparation des solives au 24 mars 2009.
La théorie avec le beau dessin qui va avec : On part du bois brut de sciage, Faire deux rainures à la toupie pour passer les planches, Raboter les faces qui seront visibles,
L'adaptation de la théorie : Porter des grosses solives sur la machine à bois pour faire les rainures à la toupie c'est pas du gâteau. - les solives sont lourdes à manipuler, - on n'a pas l'outil adapté pour faire une rainure de 2,5 cm, - la machine à bois est en panne ... Solution de rechange, on utilise la défonceuse avec une fraise droite de 2,5 cm de diamètre et un guide parallèle.
La pratique : Le rainurage a été fastidieux même si la manipulation des solives est réduite. La défonceuse bourrait souvent car on n'avait pas branché d'aspirateur. Le rabotage sur les trois parties qui seront visibles de notre plafond provençal est allé un peu plus vite (toute proportion gardée). Il ne reste plus qu'une dizaine de solives à raboter. En finition, on a chanfreiné les arêtes avec un passage à la défonceuse (fraise à chanfrein avec guide roulement à bille)
Voilà le résultat, rainure rabotage et chanfrein
On attend toujours de valeureux guerriers pour nous aider à la mise en place des solives pour le(s) week end prochain(s)
La pose de la volige s'est terminée du 14 au 25 juillet. La machine a bois n'a pas trop tourné car les feuillures étaient déjà faites. On a avancé tranquillement avec une technique de pose maintenant rodée :
Présentation de la planche,
Calage avec une autre planche verticale
Prise de la longueur définitive
Dépose et sciage
Recalage vertical et serrage avec une troisième planche posée à la massette entre la poutre béton et la volige
Vous avez tout compris ? Voilà le résultat
Retour d'expérience : Ce chantier fini, on peut déjà tirer les enseignements suivants
Ne pas empiler les planches à l'intérieur d'une grange tant qu'elles n'ont pas séché un minimum. Nous avons plusieurs planches qui ont moisi avec des traces noires alors que le tas était bien litelé à 2 cm mais la ventilation dans la grange n'était pas suffisante ... Les tas situés en plein air sous une tôle ont relativement très peu de ces traces
Bien serrer les voliges entre elles avant de visser, une planche ou un tasseau pour comprimer latéralement est très pratique
La pose de la volige a commencé le week end du 5 - 6 juillet. L'équipe s'est peu à peu étoffée avec l'arrivée de Pascal samedi midi et de la famille Evette dimanche midi.
On a fraisé, scié, vissé les premières planches de volige, et grace à l'arrivée des renforts on a posé une rangée de solives. On sera sur place comme prévu du 13 au 27 juillet pour finir de poser cette volige, placer les bottes de paille etrefaire les joints des murs intérieurs au mortier de chaux.
Grande nouveauté : vous pouvez maintenant nous appeler au06 72 02 26 43. Si si !! c'est pas des conneries, même qu'on essaye d'apprivoiser la bête.
Très bonne météo pour le week end du 21 - 22 juin 2008. Après quelques craintes, notre bois a été scié dans la semaine à Tencin et remonté in extrémis vendredi. Le camion n'avait pas de bras pour décharger et il a fallu faire appel à un voisin avec son tractopelle qui est descendu de Prabert à deux reprises pour décharger les deux camions et la machine à bois. Ouf ! Un peu de stress d'évacué.
On peut confirmer à nos potes le chantier participatif. Les heureux gagnants sont dans l'ordre d'apparition Ben et Gaétan, Julie et Rico, Christophe. Ca fait 7 avec nous.
Samedi et dimanche on est entré dans le vif du sujet avec la pose des solives 30 x 7,5 sur les poutres béton, les plus grandes font 7 mètres et porteront sur 3 appuis. Vu leur poids, il faut aussi être trois pour les bouger. Les vieux tréteaux de la grange ont fait un bel échaffaudage à 1,50 m de haut avec des madriers
On a fixé une solive sur deux avec des équerres, puis on a placé des étrésillons. Ca a l'air simple à dire, mais on en a bien bavé. Voilà le résultat :
Le 21 juin, c'était aussi la fête de la musique. Ca n'avait pas fait tilt chez nous, mais nos ouvriers sont descendus faire la nouba à Gre après le chantier. Le réveil a été très difficile, et ne voyant rien émerger dimanche à 9 heures, on a employé les grands moyens : on a envoyé Gaspard dans les chambres pour qu'il dise que son papa avait besoin d'un coup de main.
La scie circulaire, le perfo et la meuleuse ont bien tournés et chacun s'est fait la main. Y manquait qu'une rallonge supplémentaire ... Pour compenser ce désagrément, Gene s'est surpassée dans la cuisine avec des tartes épinard thon et des lasagnes à volonté.
Comme c'est pas souvent qu'on a autant de bras, on en profite pour organiser le stock de bois à l'extérieur et au rez de chaussée
PS : Le traffic jaune aménagé qu'on voit sur la photo de droite est à vendre, si y'en a que ça intéresse, faut en parler à Gaétan !
